Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/196

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P. S. Je vous, envoie, ma chère cousine, un bulletin qui contient tous les détails d’un avantage que nous avons remporté ; donnez-moi en retour de vos nouvelles, et parlez-moi de la Comtesse, de la santé de tout ce qui l’intéresse. Soyez auprès d’elle le plus souvent possible, en attendant l’heureuse époque qui nous réunira à jamais. Elle vous aime pour vous, et un peu aussi pour moi ; je voudrais que vous vous arrangeassiez avec mademoiselle Émilie, pour que l’une de vous fût toujours auprès d’elle. C’est le plus sûr moyen d’écarter l’inquiétude de son esprit, de rendre son espoir supérieur à ses craintes ; je m’efforce dans la lettre que je lui écris.

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