Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/29

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dons, sa complaisance, à l’amuser, enfin à en être amusé. Une jeune personne répand alors la vie, et le mouvement dans sa maison, y attire du monde, chasse de son esprit les sombres nuages de la morosité qui accompagne la vieillesse, ranime dans son cœur la cendre des tendres sentimens. Un vieillard dans un tel mariage ressemble à un homme qui se plaît à regarder d’agréables peintures, à voir danser de jeunes filles, et à entendre leurs chants. Je me trouve avec madame de Montjustin dans la seconde de ces positions, et l’émigration y joint un nouveau genre d’intérêt. Pour vous mon cher Marquis, vous vous trouvez dans la première des circonstances que j’ai décrites, j’ose tout espérer pour vous d’après l’amitié de la famille, et je pense que votre cœur vous dit