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- que nous pressentons nécessairement, et que nécessairement
- nous ignorons toujours. Plus les idées ont d’étendue,
- plus on est choqué en quelque sorte en considérant
- cette portion très-petite des choses, cette unité à
- laquelle on ne sauroit rien comprendre, jusqu’à ce que
- l’on se détermine à la considérer comme une des excep-
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- tions | ou des particularités qu’il peut y avoir dans la
- nature. Mais celui-là n’est point étonné, qui se borne à
- voir les rapports immédiats entre lui-même et ce qui
- l’entoure : il n’aperçoit qu’un coin du monde beaucoup plus
- petit encore, mais il ne doit point trouver qu’il manque
- d’ensemble, puisqu’il le prend pour le tout.
- Comment accorder ce grand appareil… …peut-être
- contradictoire (Ob. LXXXV, 84-86) ? Plus on
- cherche… …pourquoi se perpétuer (Ibid., 97-103) ?
- La mousse mûrit… …du désert (Ibid., 87-89), et
- plus inutile sous la main de l’homme. La bête… …
- mange, et meurt (Ibid., 104-105). Il désire,… …les
- troupeaux fouloient. (Ibid., 89-96). |
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- Je ne rejette… …du monde (Ibid., 113-114). Peut-
- être n’est-ce… …nature des choses (Ibid., 122-123)
- que cette hypothèse… …et qui abrutit (Ibid., 119-
- 122). Je voudrois… …étoit plus clair (Ibid., 123-
- 131). C’est la même base première : cependant je donnerois
- quelque préférence à cette modification moderne,
- car il m’est impossible d’admettre deux intelligences,
- voulant, et par conséquent voyant d’une manière opposée.
- Il ne peut y avoir de différences dans la vérité. Une
- intelligence parfaite ne pouvant voir que la vérité, il est
- contradictoire que deux intelligences parfaites ne soient
- pas semblables. Avec une même perception des choses,
- elles ont une même volonté ; car elles ne peuvent vouloir
- que l’ordre qui résulte des proportions essentielles des