Page:Sénancour - Rêverie sur la nature primitive de l’homme, tome 2.djvu/77

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sensations (Ibid., 98-99), et vous l’abandonnez…
…des cadavres. (Ibid., 96-98).
Dites qu’il semble… …rien de plus. (Ibid., 104-
107).

[163]

La scène… | …par l’impatience. (Ob. LXXX, 18-
35).
Assez réfléchis pour ne pas vous attacher au présent
comme les insensés qui négligent l’avenir parce qu’il est
incertain, vous avez sacrifié quarante années pour arranger
des espérances. Vous êtes rencontré par la mort ; sa
vieille main que le frisson a desséchée, vous saisit, et
vous descend dans la tombe. La trape se referme. Au-
dessus de vous, la scène reste agitée et remplie :
seulement vous n’en êtes plus. Deux ou trois figurans s’en
aperçoivent. C’est eux qui vont tomber les premiers : et
ni eux, ni vous, n’aurez jamais rien vu dans le drame
éternel, si ce n’est la vanité de tous ces jeux.
Nous sommes sur la terre pour y mettre du mouvement,
comme les fous des anciennes cours pour agiter le
silence des palais, et en calmer par des sottises le majestueux
ennui.

[164]

L’homme qui travaille… | …ne reste pas. (Ob.
XLVIII, 108-124).


VINGT-SEPTIÈME RÊVERIE

Le cours présent du monde paroît bizarre à notre
intelligence, et d’autant plus incompréhensible que cette
intelligence est plus profonde. Cette partie des choses qui
nous est connue, semble s’éloigner des lois universelles