Page:Sénancour - Rêverie sur la nature primitive de l’homme, tome 2.djvu/96

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comparaison ; le principe de l’intelligence étant unique,
est nécessairement inconnu. Un être borné discerne des
rapports apparens ; mais il ne peut percevoir tous les
rapports d’une chose avec toutes les autres, puisqu’il y a
plusieurs de ces autres choses dont l’homme ne sait point
l’existence (Cf. thème, Ibid., 471-476). Oserons-nous

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dire… | …promesse trop hardie de la philosophie.
(Ibid., 477-488).
C’est à l’extrême foiblesse de notre pensée, c’est à
l’impénétrabilité des choses que nous sommes obligés de
recourir si nous voulons espérer l’immortalité, objet
sublime, mais trop incertain des vœux de toute ame
noble.
On observe que le désir… …et qu’ (Ibid., n. 13,
2-5) une autre espèce d’immortalité fait la passion…
…au-dessus du vulgaire (Ibid., n. 13, 5-6). Mais
admettons… …peut nous détromper (Ibid., n. 13, 7-
9) ? Il est tout aussi naturel… …qu’il est le plus difficile
(Ibid., n. 13, 9-13) de reconnoître autrement que
par le raisonnement. D’autres illusions,… …rien
apprendre (Ibid., 13-18) de positif ? L’homme des sociétés
présentes ne renonce pas facilement à cette haute
consolation, lui qui a tant besoin d’être consolé. |

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La vie est… …point de terme (Ibid., n. 13,19-23)
à cette régénération intellectuelle qui effectivement n’en
auroit point, si les organes ne lui manquoient pas. Mais
pour que… …seroit-il contradictoire ? (Ibid., n. 13,
23-28).
J’adjure tout homme… …il n’existera plus. (Ibid.,
n. 13, 30-36).
Nous avons, dit-on, une sorte de pressentiment de
l’immortalité, et nous trouvons autant de difficulté à concevoir
que de répugnance à imaginer que la mort doive