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- commencement du livre septième de La République ; mais
- dans le Phedon je ne trouve qu’une suite de sophismes
- éloquemment exprimés et adroitement exposés.
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- Socrate (B. XII, 438) n’explique point… | …un
- résultat harmonique (Ibid., 440-446). Comme on lui
- accorde tout, il avance toujours. Il demande si les preuves
- qu’il a données sont suffisantes, et quoiqu’il n’en ait point
- donné de réelles, on lui répond, très-suffisantes assurément :
- alors il en tire à merveille toutes les conséquences
- qu’il veut. La réfutation de plusieurs endroits du Phédon
- seroit trop facile.
- Il me semble qu’en partageant même avec les interlocuteurs
- le désir de la conviction, tout ce que je pourrois
- dire à leur place, se réduiroit à peu près à ceci.
- Les conséquences tirées de la difficulté d’attribuer le
- sentiment ou la pensée à la matière, sont des conséquences
- purement gratuites [1] ; conséquences inutiles, puisqu’on ne
- conçoit pas davantage l’existence de l’esprit que l’on
- ne conçoit la matière pensante ; conséquences fausses,
- parce que si la brute a un sentiment moins étendu, une
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- pensée | plus informe en quelque sorte, pourtant elle sent
- et délibère, et qu’ainsi les effets étant de même nature, on
- est choqué de cet excès de prévention qui veut absolument
- y chercher un autre principe 4. L’ame est soumise
- aux effets physiques… …de connoître (Ibid., 461-::471) la pensée par la pensée. Toute notion résulte de la
- ↑ « Ceux qui croyent que des ames capables de sentiment, mais incapables de raison, sont mortelles, ou qui soutiennent qu’il n’y a que les ames raisonnables qui puissent avoir du sentiment, donnent beaucoup de prise aux monopsychites, car il sera toujours difficile de persuader aux hommes que les bêtes ne sentent rien, et quand on accorde une fois que ce qui est capable de sentiment peut périr, il est difficile de maintenir par la raison, l’immortalité de nos ames. » Leibnitz, paragr. onze du Discours de la conformité de la foi avec la raison.