Page:Sénancour - Rêverie sur la nature primitive de l’homme, tome 2.djvu/69

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VINGT-DEUXIÈME RÊVERIE



Il étoit… …avoit passé (Ob. LXIII, 3) ; l’air étoit
calme ; le lac… …agité (Ibid., 3-4). Au-dessus du rivage
sombre, on discernoit les sommets glacés de montagnes
invisibles : c’étoit comme une blancheur aérienne, un
fantôme sans mouvement. La profondeur… …plus
reculée (Ibid., 4-5) dans l’infini, sembloit montrer
d’autres régions par delà les régions des astres ; et l’espace
étoit vivant de ces lueurs des autres mondes. Il y avoit…
…fut austère. (Ibid., 5-11).

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Dans une sorte… | …silence des cieux (Ibid., 18-
22). L’oiseau qui chante les nuits heureuses plaçoit par
intervalles dans le long repos, des sons d’une mélodie
primitive, et cet accent solitaire, unique et répété, triste
et voluptueuse expression des profondeurs de la nature et
des pertes de l’homme.
Mais la nature… …trop belle (Ibid., 22) l’harmonie
…étoit grande (Ibid., 24) : les eaux,… …
vide de joies (Ibid., 23-24). J’eus le souvenir… …un
monde périssable (Ibid., 25-26), prestige de cette nature
qui semble toujours s’offrir pour se retirer toujours ; nous
mener aux regrets par les désirs, nous inspirer les vérités
pour nous livrer aux erreurs, et nous présenter la vie
pour nous abîmer dans le néant. Je voyois… …l’existence

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est essentielle (Ibid., 26-37), si le moi… …
que des vérités (Ibid., 38-53). L’homme sent,… …
que cherchons-nous (Ibid., 54-61) ? si le bonheur n’est
pas notre but, y aura-t-il un but pour nous ? Si vivre… |

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…est (Ibid., 61-64). Si les actes… …