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L’INEFFABLE REGRET
Cette enfant, je l’aimai lorsque j’avais vingt ans :
Quand elle s’en venait dans l’aube et le printemps,
Ils semblaient un reflet de sa grâce adorable.
Hélas ! et maintenant que tout cela n’est plus,
A quoi m’intéresser, sinon aux jours vécus ?
J’ai pour toute fierté ce regret ineffable.
Ne fût-ce qu’un instant, j’ai senti, sous ses yeux,
Ce mal, si doux au cœur, qu’il fait envie aux dieux ;
Et ce seul souvenir est beau comme une fable....
1897.