aïeux. Par quelle outrecuidante aberration prétendez-vous aujourd’hui nous régir ? Avons-nous conclu un pacte avec vous ? Le peuple belge a-t-il remis ses destinées entre vos mains ? La preuve que nous méritons d’être libres, c’est que nous avons su rester libres jusque sous la domination étrangère.
Jamais un étranger n’a pu nous asservir ! Mais il a pu nous opprimer et nous fouler, comme vous l’avez fait naguère encore, quand vous étiez nos maîtres. Vous nous promettez maintenant un régime de douceur, de fraternité, d’amour ; fallacieuses promesses, qui ne coûtent rien aux tyrans :
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