prolongèrent guère au delà de 1831. Il existe, de cette année-là, une lettre écrite par Van Hasselt à Weustenraad, au sujet des Chants de Réveil. Puis les circonstances séparèrent ces deux hommes, qui semblent du reste avoir été peu faits pour sympathiser.
En 1829, Weustenraad épousa Mme veuve Poswick. Cette dame avait de son premier mariage une fille, qui épousa plus tard Jules Borgnet, l’archiviste de la ville de Namur.
Nous savons peu de chose, et c’est une regrettable lacune, des faits et gestes de notre auteur pendant la révolution belge de 1830. À la suite des événements de Bruxelles, une proclamation du général-major Dibbets, datée du 1er octobre, avait mis Maestricht en état de siège. Vers le commencement de ce mois, Weustenraad quitta sa ville natale, où sa présence ne pouvait plus être utile, « sans compter, dit Jaminé, qu’il s’exposait, en y restant, à être molesté par des gens qui ne lui avaient pardonné ni son franc-parler ni ses triomphes devant la justice ». Il se rendit à Bruxelles et y prit une part assez active à la rédaction du Courrier, « naguère organe de l’opposition, maintenant organe de la révolution ». Le rédacteur en chef de cet important journal était, depuis le 25 août 1830, Pierre F. Claes, brillant publiciste qui « fit l’histoire » pendant les journées de septembre, et, par ses articles, contribua à « donner à