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NOTES D’UNE FRONDEUSE

OPINION
DE
PAUL DE CASSAGNAC


« Que M. Mermeix parle de son « courage », il a raison.

» Il a fait une chose que personne n’a jamais faite.

» Avec une étrange impudeur, il a livré son ami de la veille, son chef, son parti, les a bafoués, les a déshonorés.

» Comme « courage » c’est, en effet, effrayant.

» M. Mermeix parle aussi de « sa conscience. »

» Sur ce point, il n’a pas tort non plus, car c’est une « conscience » tout à fait à part. Tellement à part qu’on l’appelle ordinairement et dans le monde où l’on s’y connaît : « l’inconscience »… »

(L’Autorité, 24 octobre 1890.)