- 1510. -- DE FLÉCHIER AU COMTE DE GRIGNAN.
Je vous dois, Monsieur, et je vous fais avec plaisir mon compliment sur le choix que le Roi a fait de M. l`ahbé de Rochebonne pour l`évêché de Noyon. L'acquisition que l`Église fait d'un digne sujet, et la satisfaction que vous avez de le voir placé dans un des plus honorables sièges de France, m'obligent à vous en témoigner ma joie. Il est sorti de votre famille tant d'illustres prélats qui ont sagement gouverné de grands diocèses, et fait honneur à leur dignité, que nous espérons que celui-ci ne sera pas moins édifiant, ni moins utile à l'Eglise que les autres. Je souhaite que tout le cours de cette année continue à vous être heureux, et que je puisse souvent vous témoigner l'intérêt que je prends à tout ce qui vous regarde, et le sincère et respectueux attachement avec lequel je suis, Monsieur, votre très-humble, etc.
A Montpellier, le 14è janvier 1708.
- 1511. -- DE COULANGES A LA MARQUISE
D'UXELLES.
A Choisy, mercredi 2 octobre[1].
C'EST bien à faire à Mme Galand[2], quoique votre bonne voisine, à vous écrire quand je suis à ses côtés !
- ↑ LETTRE (revue sur l'autographe). -- 1. La date de 1709 n’est pas de Coulanges, mais elle a été ajoutée d’une écriture ancienne.
- ↑ 2. Dangeau (tome II, p. 358 et 359) nous apprend que c’é1ait une amie de Mme de Louvois, dont la fille avait épousé en mars 1689 Berthelot le fîls, secrétaire des commandements de la Dauphine.