reviendroit. Vous pouvez assurer tous les autres de la même chose. Ne trouvez donc pas mauvais, mon cher Monsieur, que j’aie recours à vous, comme à un homme en qui j`ai la dernière confiance et dont l'amitiè m'est chère : quand j'ai une bonne fois conçu bonne opinion des gens, je m`abandonne à leur amitié. Pressez donc vos amis, tirez-en parole pour l`affaire de M. de Maillanes, et faites-moi la grâce de me le mander. J'ai envoyé le maréchal des logis de mes gardes dans toutes les communantés[1] pour leur demander leur parole. Faites parler de ma part à celui de Digne[2], je vous en conjure, et surtout pardonnez-moi toutes les fatigues que je vous donne, et me conservez l'amitié que vous m`avez promise : je l'estime autant qu`elle mérite de l'être, et suis assurément plus à vous qu'à homme du monde. GRIGNAN.
Écrivez-moi, je vous prie, sans cérémonie, comme je vous écris.
Suscription : Monsieur d`Aiglun, conseiller du Roi en son parlement de Provence.
- 16. -- DU COMTE DE GRIGNAN A LA MARQUISE
D'UXELLES.
JE laisse a tout ce qui compose le château de Grignan le soin de répondre en corps de famille à votre aimable