Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/163

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vous n’en manquerez pas. Je crois que votre politesse et votre amitié vous font de temps en temps imaginer de petites occasions de vous rendre les plus légers petits services du monde : il en faudroit bien d’autres pour soulager ma reconnoissance. Je n’en dirai pas davantage aujourd’hui.

Ce 10 juillet.

On vient de me dire que MM. Solicoffre[1] ont d’excellente bière : je vais tout employer pour en avoir.

Le chevalier de Castellane vous fait ses humbles compliments.

  • 39. -- DE MADAME DE SIMIANE AU MARQUIS DE CAUMONT.

[Belombre.] ]

JE n’aurai ni paix ni repos que je ne sache la boîte de chocolat en vos mains, mon cher Marquis : M. de Tournon[2], capitaine de galères, s’en est chargé et m’a promis saintement de la porter à Avignon ; mais votre adresse n’est point sur cette caisse ; elle ira sans doute chez M. le chevalier de Donis[3] ; au nom de Dieu, donnez-m’en des

  1. LETTRE 38 (inédite, revue sur l’autographe). -- 1. Voyez ci-après, p. 210 et 212.
  2. Lettre 39 (inédite, revue sur l’autographe). -- 1. Louis-César de Tournon, seigneur de Monteil, chevalier de Saint-Louis. La généalogie de la maison de Tournon ne lui donne que le grade de lieutenant de vaisseau. L’État de la France de 1736 nomme parmi les capitaines de galères un marquis de Tournon Pontevez, mais ne fait dater sa nomination que de 1733.
  3. 2. Jean-Hyacinthe de Donis, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, reçu page aux écuries du Roi en 1689, oncle de la marquise de Caumont.