Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE MKES DE SÉVIGNÉ ET DE CHOISEUL. xv

Je ne veux pas vous parler de moi non plus, parce que je ne sais jamais qu’en dire. N’est-ce pas assez de vous avoir parlé de feu ma mère, que vous n’avez ni vue ni connue ? Joignez a cela une lettre de Mme de Sévigné, morte depuis cent ans, et vous trouverez que je vous ai traité comme M. Silvain, qu’on dit qui n’aime que les morts. J’espère cependant, mon clier petit-fils, qu’il vous restera quelque peu d’amitié pour les vivants, qui vous chérissent et vous honorent, vous chériront et vous honoreront toujours, comme votre grand’maman, La duchesse DE CHOISEUL.

Suscrlption A Monsieur, Monsieur Horace Walpole, en son hôtel. À Londres.