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avec vous les détresses domestiques; mais, Monsieur, armez-vous de courage, et même d’une décente indifférence, je vous en conjure.

  • l43. DE MADAME DE SIMIANE AU MARQUIS DE CAUMOÏÏT1.

17 août, à Marseille*.

J’ai peur, mon cher Marquis, que l’accident des livres ne tombe sur Mme de Vence. Il me semble que je n’en attends point. Mais quoi qu’il en soit, j’en suis fort fâchée, et je gronderai un peu notre ami Perrin d’avoir exposé toutes ses belles reliures aux voitures publiques. Je vous supplie, mon cher Marquis, de les mettre en meilleur état, et de les envoyer incessamment à Mme la marquise de Vence à Aix. Je la préviens aujourd’hui sur tout cela.

Si vous savez où j’habite, mon cher Marquis, vous savez aussi où habite mon fidèle chevalier de Castellanê, qui ne me quitte point; ainsi vous pouvez faire vos LETTRE 143 (médite, revue sur l’original). 1. Le dernier alinéa seul est de la main de Mme de Simiane.

2 La lettre n’a point de date d’année, et c’est par conjecture que nous la plaçons en 1736. Sans parler du séjour à Marseille, on peut comparer ce que Mme de Simiane dit de sa santé, de ses vapeurs, avec ce que nous lisons dans la lettre précédente (p. 246, avantdernière ligne) et dans la lettre i45 (p, s5î). En supposant que les relitiresenvoyéespar Perrin, dont il est parlé dans latroisièmephrase, soient des exemplaires de la première édition des lettres de Mme de Sévigné, publiée par lui en Ï734, on pourrait être tenté de mettre la lettre à cette année 1734 mais rien ne nous autorise à cette supposition le chevalier de Perrin se chargeait à Paris de toutes les affaires et commissions de Mme de Simiane voyez la lettre du 12 juin 1733, p. 146.