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xlii LETTRES INEDITES

demain au soir, et ce sera ce même jour que je recevrai les marques solides de la bonté dont vous voulez bien m'honorer^[1]. Je voudrois bien, Monseigneur, la pouvoir mériter, mais je ne le puis autrement que par une sensible reconnoissance, et ’par le respect avec lequel je serai toute ma vie,

Monseigneur,

Votre très-humble et très-obéissant

serviteur,

Sévigné.

↑ 5. Il s’agit sans doute de la gratification ordinaire accordée à Sévigné, et dont le chiffre habituel paraît avoir été de mille écus. C’est cette somme que nous lui voyons attribuée dans un état de 1697. Le premier président-de la Faluère écrivait dans une lettre du 13 octobre 1693 : « II y a apparence que ceux-ci (il parle d’autres personnes qui prétendent à des gratifications) ……n’auront pas contentement, et qu’après la gratification du pauvre marquis de Sévigné, qui en est au second accès de fièvre, et fort peu d’autres, les gens de guerre auront la meilleure part : du moins c’est ce qui me paroît quant à présent. » -- Il est aussi question de Sévigné dans une lettre du lieutenant général de Lavardin au contrôleur général, datée de Vannes, le i5 octobre 1699, et accompagnée d’un projet d’état de gratifications de trente-trois mille francs, où M. le marquis de Sévigné, lieutenant de Roi au comté nantois, figure pour trois mille et : « »Il me faut un ordre en forme, dit Lavardin, pour augmenter cet état, comme j’en eus un il y a quatre ans pour augmenter cet état pour M. de Sévigné, dont la charge étoit de nouvelle création. » Lavardin n’a-t-il pas voulu dire six ans? En 1695 la charge de Sévigné n’était plus de nouvelle création; et en 1693 nous trouvons dans les documents du contrôle général une décision des gens des trois états convoqués à Vannes, ordonnant à M. le marquis de Sévigné, lieutenant de Roi au comté nantais, comme gratification ordinaire, pour la première fois qu’il est entré aux états en cette qualité, la somme de 6000 -. Voyez ci-après, p. XLVII, note 2.

[1] 5. Il s’agit sans doute de la gratification ordinaire accordée à Sévigné, et dont le chiffre habituel paraît avoir été de mille écus. C’est cette somme que nous lui voyons attribuée dans un état de 1697. Le premier président-de la Faluère écrivait dans une lettre du 13 octobre 1693 : « II y a apparence que ceux-ci (il parle d’autres personnes qui prétendent à des gratifications) ……n’auront pas contentement, et qu’après la gratification du pauvre marquis de Sévigné, qui en est au second accès de fièvre, et fort peu d’autres, les gens de guerre auront la meilleure part : du moins c’est ce qui me paroît quant à présent. » -- Il est aussi question de Sévigné dans une lettre du lieutenant général de Lavardin au contrôleur général, datée de Vannes, le i5 octobre 1699, et accompagnée d’un projet d’état de gratifications de trente-trois mille francs, où M. le marquis de Sévigné, lieutenant de Roi au comté nantois, figure pour trois mille et : « »Il me faut un ordre en forme, dit Lavardin, pour augmenter cet état, comme j’en eus un il y a quatre ans pour augmenter cet état pour M. de Sévigné, dont la charge étoit de nouvelle création. » Lavardin n’a-t-il pas voulu dire six ans? En 1695 la charge de Sévigné n’était plus de nouvelle création; et en 1693 nous trouvons dans les documents du contrôle général une décision des gens des trois états convoqués à Vannes, ordonnant à M. le marquis de Sévigné, lieutenant de Roi au comté nantais, comme gratification ordinaire, pour la première fois qu’il est entré aux états en cette qualité, la somme de 6000 -. Voyez ci-après, p. XLVII, note 2.

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