Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/10

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D’ict, depuis ce moment-ci

II faudroit que d’ici à Pâques Mlle de Méri demandât une chambre à l’abbé d’Effiat. (IV, aa8.)

IDÉE.

1° Pensée, conception

Portez vos idées où vous voudrez, elles n’iront pas au delà. (VI, ao.)

Vous me représentez Mme la princesse de Conti au-dessus de l’humanité. Vous faites passer mon idée au delà de vous et de feu Madame. (VII, 4S1.)

Je vous aimerai et vous adorerai toute ma vie il n’y a que ce mot qui puisse remplir l’idée que j’ai de votre extraordinaire mérite. (VII, a74.)

C’est (le cardinal le Camus) l’homme du monde dont j’ai les plus grandes idées, et que je serois le plus aise de voir. (X, ai.) a° Image, objet présent à l’esprit

Et mon pichon, je voudrois bien le baiser; je m’en fais une petite idée; je ne sais si c’est cela. (Gr. V, r32.)

Monsieur le Chevalier trouva donc Mme de Ganges bien changée, cela est fort plaisant elle avoit grand tort en effet de ne pas ressembler à l’idée qu’il s’en étoit faite. (Gr. IX, a36, a37.) Après avoir songé à vous la nuit. je m’éveille, mais si triste et si oppressée d’avoir perdu cette chère idée, que me voilà à soupirer. (i7a6, IV, 3a6.)

Votre chère idée ne me quitte pourtant point, mais elle me fait soupirer. (Gr. VI, 416.)

Je m’en vais donc avec le bon abbé et des livres, et votre idée. (VI, 37i.)

Je n’ai rien vu de plus plaisant que l’inclination qu’il (Ch. de Sévigné) a pour celle jolie petite idée (Pauline), dont vous me donnez aussi la meilleure opinion du monde. (Autogr. IX, 499.)

Mme de la Fayette me mande comme elle se fait brave pour la noce de son fils. Elle m’envoie son idée, envoyez-moi la vôtre je ne sais comme vous êtes habillée. (IX, 328.)

Je crois qu’après ce voyage vous pourrez reprendre l’idée de santé et de gaieté que vous avez conservée de moi. (IV, 416, 417.) Pour votre idée, elle brille encore et règne partout. (VIII, a i3.) Des aventures, des épées, des chapeaux du bel air, des gens faits à peindre une idée de guerre, de roman, d’embarquement, d’aventures. (Gr. III, 184.)