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196 LEXIQUE DE LA LANGUE [PEN

5° Même sens, avec de

Nous y vîmes. un chat qui voulut arracher les deux yeux de Mme de la Fayette, et pensa bien d’en passer son envie. (Gr. Il, 2I7->

6° Activement

J’imaginefortbien la nécessité de vos dépenses. On vous en parle pour entendre vos raisons, qui se rapportent fort à celles qu’on a déjà pensées. (VI, 4o3.)

Je.vous supplie d’entendre tout ce que je pense d’estime et d’amitié faites tout exprès pour vous. (Vil, 190.)

Pensé.

Je n’ai jamais rien vu de pensé comme la fin de ce billet, ni tourné si galamment. (VI, i85.)

PENTE, au figuré

Je vous rends mille grâces, ma très– chère Madame, de vouloir bien vous détourner pour moi de cette triste pente que vous donne la pensée de la cérémonie des chevaliers. (Autogr. VIII, 34».)

La lettre est adressée à Mme de Guitaut. Le comte de Guitaut, mort depuis asaez peu de temps, était chevalier des ordres du Roi.

Elle {Mme de la Fayette) vous conseille d’observer la pente de son esprit (de Pauline), et de la conduire selon vos lumières. (VIII, a35.) Il (Corbinelli) regarde avec respect la tendresse que j’ai pour vous. Il est bien loin de me conseiller de m’opposer à cette pente. (Gr. VI, 57.)

Pour la duchesse d’Aumont, sa pente est d’ensevelir les morts. (i725,III,347.)

C’est une chose étrange comme vous avez rendu ce petit garçon (le jeune marquis de Grignan) hardi et propre à la guerre; il semble que ce soit sa pente naturelle. (IX, 98.)

Vous la plaignez trop {Mme de Vins) d’être dans sa famille; c’est sa pente naturelle. (VI, 495.)

J’ai toujours eu une pente et une inclination pour vous qui m’a mise à deux doigts d’être ridiculeà l’égard de ceux qui sâvoient mieux que moi comme j’étois avec vous. (B. I, 5oo.)

En termes de tapissier, garniture qu’on met au haut d’un lit ou d’un dais

De quoi faire des rideaux, un fond, un dossier, des soubassements, des pentes. (Gr. IV, 77.)