Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/231

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PLE] DE MADAME DE SE VIGNE. 2ai

des bontés du Roi. Ce style est d’un bon goût à des genspleins, de leur côté, du mauvais état de leurs affaires. (IV, »65, 366.) Ce n’est pas depuis sa mort que l’on doit admirer la grandeur de son cœur {de Turenne), l’étendue de ses lumières. Tout le monde en était plein pendant sa vie. (Gr. IV, Si.)

Je ne suis point du tout surprise. de votre douleur. Vous m’en parlerez longtemps avant que je vous trouve trop pleine de cette nouvelle. (Gr. VI, i35.)

Mme de Tarente rioit fort de me voir échauffée, et rleine de outes mes raisons pour l’improuver. (Gr. IV, 196.)

Je vous rebats un peu ce chapitre. C’est que j’en suis pleine. (VI, 028.)

Ce petit marquis (de Grignan). a toujours été occupé de sa compagnie, et jamais plein de lui voilà ce qui s’appelle le point de la perfection. (VIII, 3o6.) .L i i f

Toujours vide de lui-même, et plein des autres, son amour-propre est l’intime ami de leur orgueil. (IX, 200.)

Je suis toute pleine et tout occupée. de l’attention que vous avez à ma santé. (VIII, g8.)

3° Entier, complet

Il (Sobieski) a gagné une bataille, si pleine et si entière, qu’il est demeuré quinze mille Turcs sur la place. (i7s5, III, 3a4.) 4" À PUR ET X. PLEi5r; voyez PUR.

PLEINEMENT.

Il (le cardinal de Bouillon) a été si pleinement heureux toute sa pie. (Autogr. VII, 45 1.)

Depuis que vous êtes parti de ce pays-ci, je ne trouve plus d’esprit qui me contente pleinement. (B. I, 53g.)

Je suis pleinement contente. (IV, aoo.)

PLÉNITUDE.

Le bon abbé est un peu incommodé de sa plénitude et de ses vents. (Autogr. VII, 3o6.)

Je vis l’autre jour du Chesne chez M. de Coulanges, qui a gardé plus de quinze jours sa chambre pour des dégoûts et des plénitudes (VI, 161.)

PLEURER.

Je les relis (vos lettres) aussi bien que vous faites les miennes.