Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/255

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PRE] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 24;

Je me jette avidement et par préférence sur les lettres d’affaires. (Gr. II, 394.)

PRÉFÉRER de

J’ai préféré de payer mes dettes. (Autogr. VII, 3gg.) PRÉJUDICIABLE.

Que je vous plains et que l’état de vos affaires est préjudiciable à l’établissement de votre pauvre enfant! (IX, 437.)

PRENANT, TE.

Elle (il/ma de Grancey) a mandé que l’âme prenante de Mme de Fiennes avoit passé heureusement dans son corps, et qu’elle prenoit à toutes mains. (Gr. VI, i33.)

PRENDRE.

i° Absolument

Il (le chancelier Seguier) étoit aussi riche en entrant à la cour, qu’il l’étoit en mourant. Il est vrai qu’il a établi sa famille mais si l’on prenoit chez lui, ce n’étoit pas lui. (Gr. II, 488.)

2» Trouver, rencontrer

Je ne sais plus où le prendre (M. Trouvé). (Autogr. VII, a34.) Fous connaissez les ’Rochers, et votre imagination sait un peu oh me prendre. (Autogr. II, a5a.)

Je voulois absolument que. votre imagination sût où me prendre. (VII, 194.)

3° Emprunter, tirer de

Il y a des gens bavards dont je ne prends jamais les nouvelles. (Gr. IV, 7a.)

4° Recevoir, jouir de

Quand j’ai pris toute la beauté du soleil en marchant toujours, je rentre dans ma chambre. (VII, 3a40

5° S’emparer de

Vous souvient-il des fantaisies qui vous prennent quelquefois de trouver qu’il y a des mois qui ne finissent point du tout? (Gr. VI, 4"0

G0 Actif et neutre, attaquer, en parlant d’une maladie On croit qu’en dérangeant les desseins qu’on avoit pour l’au-