Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/258

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a5o LEXIQUE DE LA LANGUE [PRÉ

PRÉPARATIF.

Voilà, tous les préparatifs du printemps. (Autogr. VII, 35g.) La lettre est du milieu de février.

PRÉPARATION.

Considérant l’extrême respect qu’il (Corbinelli) a pour ce saint mystère ( la communion), et avec quelle rigueur il en conçoit les préparations. (VII, 181.)

PRÈS. ·

L’intérêt vif que je prends à tout ce qui vous touche près ou loin. (IX, 3o7.)

PRÉSENCE.

On ne peut perdre la présence d’un tel ami (Corbinelli) sans s’en apercevoir à tout moment. (VII, 5a5.)

i. PRÉSENT, substantif

Je vous dirai, ma bonne, comme l’autre jour Vous êtes en bonne ville, faites des présents de tout ce qui vous est inutile. (Autogr. VII, 368.) C’est-à-dire, débarrassez-vous de ce que vous avez de trop, défaites-vous des domestiques qui vous sont inutiles.

a. PRÉSENT, TE.

II faut. souffrir que je prenne un grand et présent intérêt à vous. (Gr. ni, 7.) i

Jouissez tranquillement de ce que vous tenez de la bonté et de l’amitié de ma mère quand j’y pourrois donner atteinte, ce qui me fait horreur à penser, et que j’en aurois des moyens aussi présents qu’ils seroient difficiles à trouver. (Ch. de Sévigné,X,4o9, 410.) PRÉSENTER.

Si Dieu ne lui présente rien en ce pays-ci, il me semble qu’il compte de retourner au vôtre. (Autogr. VII, 23o.)

Il s’agit de M. Trouvé; la lettre est adressée au comte de Guitaut. SE PRÉSENTER.

Ils étoient Allemands sur le savoir-vivre, et hormis que de l’apprendre hors de la cour se présente ridiculement, il est fort aisé de comprendre. (VII, t8a, i83.)