Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/268

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a6o LEXIQUE DE LA LANGUE [PRO .?

PROCÈS, au figuré

M. de la Rochefoucauld et M. de la Feuillade ne me feraient pas mon procès sur ce que je pense là-dessus. (Gr. IX, 299.) M. de la Rochefoucauld que voilà vous embrasse sans autre forme de procès. (II, 178.)

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PROCHE, adjectif

M. le duc de Chaulnes. nous donne une espérance assez proche de le voir bientôt à Grignan. (IX, 5gi.)

Je ne trouve rien de si proche que d’être d’une même maison; il ne faut pas s’étonner si l’on s’y intéresse. (B. II, 65.) PROCOMPTE, compte provisoire

11 a une ancienne dette. dont je vous envoie le procompte. (Autogr. VU," S19.)

Voyez encore VIII, 2; et VII, 019, note 4.

PROCURER.

Je serois ravie d’en savoir la suite et le détail, et par quels chemins vous avez été conduit à ce qui vous paroissoit un bien car ce n’est jamais que sous ce nom que nous nous procurons des maux. (IX, 56a, 563.)

La lettre est adressée à du Plessis, qui n’avait pas à se louer d’un second mariage.

PRODIGE.

Je trouve du prodige dans vos eaux de Vals, qui sont également bonnes pour les maux contraires. (IX, 116, 117.)

M. du Maine est un prodige d’esprit. (1726, V, 10.)

C’est [Mme de la Cour-des-Bois) un prodige de douleur et d’afflic-^ tion, disant des choses qui font fendre le cœur. (VIII, 388.) Tout a été prodige en lui. (B. VIII, 63.)

Il s’agit du duc de Saint-Aignan.

PRODIGUER.

Je ne prodigue point ma santé, je mange sagement. (Gr. IX, 73 .) PRODUIRE.

Je ne sais pas ce que j’aurois fait (pour gendre) d’un jobelin qui eût sorti de l’académie. qu’il faudroit produire et expliquer partout. (B. I, 544.)