268 LEXIQUE DE LA LANGUE [PUB
Substantivement
Quand je me vis donnée au public, et répandue dans les provinces, je vous avoue que je fus au désespoir. (B. I, 5a3.) Il s’agit du portrait satirique que Bussy avait fait de Mme de Sévigné. J’ai été ravie de vous savoir arrivée à Aix. Je comprends le plaisir que vous faites à ce cordon bleu (le comte de Grignan) de vous donner aullmblic de si bonne grâce. Il craignoit ici que vous ne fussiez toujours cachée et chagrine. (VIII, 486.)
PUCE.
A peine le soleil remonte du saut d’une puce, que vous me demandez. quand vous m’attendrez à Grignan. (IX, 4ir.) PUCELLE.
Votre petit Allemand. est beau comme un ange, et doux et hon nête comme une pucelle. (V, gr.)
PUISER.
Je connois le style d’oïl Pauline a puisé sa lettre. (Autogr. IX, 499-) PUISSAMMENT.
Mme de la Fayette lui a écrit deux lettres d’une force qui l’engage puissamment. (IX, a 14.)
Cela confirme puissamment ce que vous dites si bien, que nos yeux ne sont point ceux qu’on devroit avoir, si nous regardions les choses comme des chrétiens. (VIII, 190.)
PUISSANCE.
Je ne sais que vous dire de notre flotte depuis le secours qne vous nous avez envoyé (de la Méditerranée), et que cette puissance est en mer, nous n’en savons rien ici. (IX, i85.)
PULLULANT.
Elle (Mme de la Fayette) avoit un rein tout consommé et une pierre dedans, et l’autre pullulant. (Autogr. X, 108.)
Voyez la note 3 de la page indiquée. Mme de Sévigné a-t-elle voulu écrire purulent, mot qui manque dans Furetière, mais qui se lit dans la première édition du Dictionnaire de l’Académie (1694)?
PULVÉRISÉ.
J’approuve vos bains, ils vous empêchent d’être pulvérisée rafrafchissez-vous. (V, 5a.)
