378 LEXIQUE DE LA LANGUE [SAV
SAVOURER.
C’est brûler à petit feu, ce me semble, que de savourer ainsi dix ou douze jours une violente inquiétude. (V, 2o.)
SCAPULAIRE.
jiu moins je n’ai pas à gouverner en même temps et mes sentiments et mes pensées cette dernière chose est soumise à cette volonté souveraine (la Providence); c’est là ma dévotion, c’est là mon scapulaire, c’est là mon rosaire, c’est là mon esclavage de la Vierge. (Autogr. VI, 4o7.)
SCÉLÉRAT.
L’air en gros y est un peu scélérat. (1736, III, 184.)
A Marseille.
SCELLER, apposer le sceau, le grand sceau, absolument Le Roi scellera demain avec dix conseillers d’État et quatre maîtres des requêtes. (Gr. II, 492-)
SCÈNE, au figuré
Je laisse à Madame la Comtesse (de Fiesque) le soin de vous mander toutes les diverses scènes qui se passent ici. (Autogr. VII, ai5.) Il me semble que voilà un théâtre où il se va faire de grandes scènes. (Autogr. VII, 365, 366.)
Mme de Coulanges et M. de Barrillon jouèrent hier la scène de Vardes et de Mlle de Toiras; nous avions tous envie de pleurer; ils se surpassèrent eux-mêmes. (Gr. III, 3.)
C’est. un plaisir que de revoir de si bons sujets sur la scène; celle-ci est grande, le Roi sera lui-même à la tête de l’une de ses armées. (B. X, 76.)
Nos troupes marchent vers Cologne. C’est M. de Luxembourg qui doit ouvrir la scène. (II, 475.)
C’est une grande scène pour moi que tout ce qui se passe dans votre château de Grignan. (IX, 376.)
La reine [a" Angleterre) ne veut point sortir de Boulogne qu’elle n’ait des nouvelles de son époux elle pleure. Le Roi étoit hier fort en peine. Voilà une grande scène. (VIII, 365, 366.) Tout le monde se fait une affaire particulière de cette grande scène. (VIII, 37o.)
La révolution d’Angleterre.
