Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/398

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3go LEXIQUE DE LA LANGUE [SER

SERVITUDE.

Mais parlons de l’amie (Mmede Montespan). Tout est comme soumis à son empire. Je crois que dans son cœur elle rit bien de cette servitude. (IV, 434, 435.)

En termes de civilité

Tous nos amis. me parlent de vous quand je les rencontre, et me prient de vous assurer deleur servitude. (1726, III, 468.) SEUL, LE.

Que n’avez-vous un peu de ma grande santé? Je ne vous en dis rien, parce qu’elle va toute seule. (VI, i5i.)

SEULEMENT, explétif

Il ne faudra seulement que changer de ton. (Autogr. II, 249, a5o.) SEXE.

Mme de Frontenac en est toute honteuse (de la mort de Mme de Bertillac), aussi bien que tout le sexe, qui devroit déchirer Caderousse comme Orphée. (Gr. VI, aia.)

SI.

i° Aussi

Je n’ai jamais rien vu de si joli. (Gr. III, 5.)

  • Plus de larmes, je vous en conjure elles ne vous sont pas si saines qu’à moi. (Gr. II, 66.)

Avez-vous jamais ouï parler d’une étoile si brillante que celle du Roi? (B. V, 358.)

a0 Que

Je recevrai comme une grâce /il (M, de Grignan) m’oblige à l’aimer toujours. (III, a44-)

3° Si, remplacé par que

Je vous en dirois davantage si je n’étais prêle d’aller aux Quinze–y~mgts, et qu’une saignée ni empêche de vous faire réponse en triolets. (Autogr. I, 366.)

49 Si. comme

Il ne paroît pas que la paix soit si proche comme je vous l’avois mandé. (III, 12r.)