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SUI] DE MADAME DE SÉVIGNJ3. 417

-1 Mme de SÉviosi. xiv 27

Les cris de cette petite femme ja/7ba«<£» et aplatis par le P Morel. (VIII, a7a.)

Cette petite femme est Mme de Saint-Aubin, qui venait de perdre son mari. Quelle fortune étranglée, suffoquée! (IX, 107.)

La fortune du chevalier de Grignan, qui devenait infirme.

Je me trouve suffoquée par l’obligation de payer tout à l’heure cinq mille francs. (IX, 424.)

Vous vous moquez toujours de mes prévoyances, et je suis suffoquée quand j’attends à l’extrémité. (VII, lai.)

SUISSE, proverbialement

Mme Cornuel dit que M. de Ventadour. a mis un bon suisse à sa porte, en donnant. une belle maladie à sa pauvre femme. (Gr. V, 55.) V

SUITE.

Il (Pompone disgracié’) reprendra lasuite de son courage, et le voilà quitte d’une grande affaire. (Gr. VI, a53.)

Enfin je ne comprendrai jamais cette léthargie (de 3T. et Mme de Chaulnes) après toute la suite de leur amitié, nous ayant dit cent fois « C’est notre affaire plus que la vôtre. » (IX, a3a.)

Une personne toute naturelle, qui songe à moi avec tant de suite et d’amitié. (IX, 273.)

Il s’agit de Mme de la Fayette.

Je suis fâchée que Carette la quitte (Mme de Coulanges); je veux qu’il laisse le maréchal de Bellefonds, comme son martre garçon, pour la conduire dans la suite de ses remèdes. (X, 168.) ÊTRE DE SUITE, être uniforme, égal, constant

Il semble que ma santé ne songe qu’à vous plaire, tant elle est de suite et parfaite. (VIII, 443.)

DANS LES suiTEs, désormais

Si je puis dans les suites vous être utile. faites-nous la grâce de compter sur nous. (Mme de Grignan, X, 555.)

SUIVRE.

i° Venir à la suite de

Je vous mandai avant-hier, par un petit guenillon de billet qui suivoit une grosse lettre, que Mme de Soubiseétoit exilée. (Gr. VI, 16a.)