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Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/438

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430 LEXIQUE DE LA LANGUE [TÀT

un peu tâler la Providence, prendre part au bonheur de mes cadets, et vivre avec les vivants. (Gr. VI, 3o3.)

Tâter la Providence, voir si elle ne voudra pas faire quelqne chose pour vous. Deux frères du comte de Grigaan venaient d’être nommés, l’un évêque, l’autre menin du Dauphin,

2° TÂTEtt DE

Freluquet {l’abbé de Valbelle) ne tâtera pointde Marseille c’est un Bourlemont, qui ne fera ni chaud ni froid. (Gr. VII, 7o.) Que je serois heureuse de tàter un peu de cette sorte de vie (IX, r38.)

J’ai voulu tâter des Préjugés (ouvrage de Nicole), que je trouve admirables. (VII, 75.)

Nous ne tâtons que de ceux (des sermons) de M. le Tourneux et de saint Jean Chrysostome. (IX, 475.)

ji-t-e\\e (Pauline) tdté de Lucien? Est-elle à portée des petites Lettres? (IX, 4i3.)

Je m’en vais tdter du Schisme des Grecs (ouvrage de Hlaimbourg). (V, «9.)

Ne vous martyrisez point à vous Ôter cette petite personne (Pauline). Tâtez, tdtez un peu de l’amour maternel. (V, aa5.) Je n’avois point encore tdtd du dégoût et du chagrin de n’avoir point de vos lettres. (VI, 5 18.)

Je crois pourtant qu’il y a une dose de tendresse dans mon coeur. dont les autres mères ne tdtent pas. (IX, 456.)

Je serai fort mécontente de Monsieur de Marseille, s’il ne fait ce que nous souhaitons. Il a beau dire, je ne tdte point de son amour pour la Provence. (Gr. II, iaG.)

Mme de Kerman est une fort aimable personne, j’en ai tdté. (IX, 26.)

Mon fils s’en consolera par l’assurance qu’il vous donne de ne plus tâler de l’arrière-ban. (IX, ao4, 2o5.)

J’eusse opiné à tâter du climat de Provence, cette année seulement, puisqu’il (le chevalier de Grignan) étoit tout porté. (IX, 284.) J’ai peur que vous ne vouliez tdter de quelque précipice, et que personne ne vous en empêche. (II, g4.)

TÂTONNER.

i Actif:

Le petit homme (Coulanges) chanta, et fit un vrai plaisir à l’abbé de Marsillac, qui admiroit et tàtonnoit ses paroles avec des tons et des manières si semblables à celles de son père qu’on en étoit touché. (VIII, 4o2.)