Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/470

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

~¡JI’ F

462"^ LEXIQUE DE LA LANGUE [TRA

TRACE. L’agitation attachée au commandement et aux grands rôles a fait de trop profondes traces, pour qu’elles s’effacent aisément. (X, 366.) Quelle possession vous avez prise de mon cœur, et quelle trace vous avez faite dans ma tête! (VI, ig, »o.)

Ce ne sont pas les bois des Rochers qui me font penser à vous au milieu de Paris je n’en suis pas moins occupée; c’est le fond et le centre; tout passe, tout glisse, tout est par-dessus, et ne fait que de légères traces à mon cerveau. (Gr. VI, 465.)

Cette histoire me fait une grande trace, dans_Le_cexveau. Ondisoit que Mme de Nevers en faisoit une dans la première tête du monde. (Gr. VI, 455.)

Cette hislotre^MaitxeWe de Mme de Saint-Pouanges, dont la voiture avait versé sur la route de Fontainebleau, et qui était affreusement blessée et mourante. Jamais votre mérite et votre esprit n’ont fait de plus profondes traces dans aucun cerveau, que dans celui de vos très-humbles servantes^pc, 29.4.) .u

Cette manière de faire les honneurs de la maison a fait de profondes traces dans son cerveau (de Coulanges). (IX, 227.) Il (ÇorbuieWî) est bien loin d’improuver les traces que vous avez faites dans mon cerveau. (VII, 38.)

TRAFIQUER, avoir commerce, correspondance Elle (Mme de Chaulnes) m’entretint deux heures. pour me conter toute leur conduite (d’elle et de son mari) depuis six mois. Elle sait que je trafique en plusieurs endroits, et que je pouvois avoir été instruite par des gens qui m’auroient dit le contraire. (Gr. iv, 201.) • =£^zr" TRAGÉDIE, au figuré -=– Nous verrons ce que Dieu voudra représenter, après cette tragédie. (Autogr. VII, 366.)

La révolution d’Angleterre.

TRAHISON, au figuré

La pauvre malade [Mme de Coulanges) est hors d’affaire, à moins d’une trahison que l’on ne doit pas prévoir. (1725, V, 83.) D’une sorte de trahison- de la maladie, paraissant guérie et reprenant a l’improviste.

Je l’embrasse fort souvent (le jeune marquis de Grignaii) vous ôtes