Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/483

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TRI] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 470

TRES.

Ils m’ont très-assuré que la vendange de cette année m’auroit empirée. (1725, V, 81.)

TRÊVE.

C’est une bonté de la Providence que nous fassions triée aux tristes réflexions qui seroient en droit de nous accabler journellement. (VII, 41 3.)

TRIBU.

J’embrasse tout ce qui est autour de vous. J’ai bien envie de savoir où va votre tribu (les divers membres de votre famille). (Gr. VI, 3ig.)

Quand vous aurez remis votre petit poussin sous les ailes de son brave père, vous rentrerez dans le giron de cette tribu de Grignan, où vous êtes fort aimé. (IX, 563.)

La lettre est adressée à du Plessis, gouverneur du jeune comte de Vins. TRIBULATION.

Le mal (la maladie) de votre frère, en me faisant une petite tribulation, m’ûte cette crainte que me donne toujours une joie sans nuage. (VII, 104.)

TRIBUT.

Elle (Mme de Luynes) avoit payé le tribut de l’humanité année passée par une grande maladie, et la voilà morte un an après. (Autogr. VII, 3o9.)

Il fallut que je payasse en personne le tribut de mon infirmité1, et d’avoir été la marraine de cette jolie créature. (B. VII, 5o6.) Une fille de Bussy offrait de se faire saigner au lieu de Mme de Sévigné. Cela se rattache à une plaisanterie fort souvent répétée entre Mme de Sévigné et Bussy.

Son mari (de Mme de Fins) a donc payé le tribut aux yeux de Mme D* (VI, 495.)

TRIOMPHANT, TE.

Jamais son zèle (de Bourdaloue) n’a éclaté d’line manière plus triomphante. (Autogr. VII, aag.)

J’ai eu bien des vapeurs, et cette belle santé, que vous avez vue si triomphante, a reçu quelques attaques. (B. IV, 9.)