Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/496

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

488 LEXIQUE DE LA LANGUE [VAL T~f"– T

Je fais tous vos compliments, et je fais valoir vos souvenirs et vos douceurs. (VIII, 4o8.)

Je crois vous avoir fait entendre que depuis longtemps on faisoit valoir les minuties (contre Pompone), et cela avoit formé une disposition qui étoit toujours fomentée dans la pensée d’en profiter. (VI, i39.) *̃ 4° SE FAIRE VALOIR DE, se donner de l’importance au moyen de

Je me suis fait valoir ici des nouvelles du combat naval (que Pai apprises de vous). (IV, 4(16.)

VAPEUR, VAPEURS, affection hypocondriaque, hystérique, etc.; disposition chagrine, triste, etc.

La tête du pauvre Gautier, qu’on m’a mandé qui étoit toute pleine de vapeurs, achèvera de s’épuiser en épuisant la vôtre. (Autogr. X, tl3.) Le départ de ma fille m’a causé des vapeurs noires. (B. II, 64.) Elle est expirée en trois jours d’une vapeur de fille. (VII, 396 ) Mme d’Elbeuf a pensé crever de douleur sa vapeur s’y est mêlée, qui a fait un grand effet. (1726, IV, io5.)

En vérité, j’abuse; c’est une vapeur que cette furie, je n’en parlerai plus jamais. (Gr. IX, a65.)

Il y a de la vapeur épaisse à ne pas répondre un seul mot à de si fortes raisons. (IX, 3o3.)

Vous me paroissez raccommodée avec le mot de vapeurs, que vous ne vouliez plus prononcer qu’on ne vous l’eût expliqué. Vous vous êtes relâchée en faveur du commerce qui seroit rompu si vous en aviez banni ce mot; c’est un secours pour expliquer mille choses qui n’ont point de nom notre ignorance s’en accommode. Ménageons donc ses vapeurs (du chevalier de Grignan). (IX, 107.)

Voyez RATE-.– r«I"Y’ dit Furetière « est. une humeur subtile qui s’élève des parties basses des animaux, et qui occupe et blesse leur cerveau. » VAPOREUX (voyez Vapeur).

Je vous avertis de la part. de toute la nombreuse troupe des vaporeux, que les vapeurs d’épuisement sont. les plus difficiles à guérir. (IX, 7.)

VAQUER.

Je commence à succomber aux reproches amers de M. de la Trousse, qui me dit que je devrois donc lui faire vendre (à Ch. de