Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/548

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54o EXTRAITS DES LETTRES [MAR

MARÉCHAL.

Pour ce que vous (Mme de Sévigné) me mandez que vous voulez être le maréchal de France de l’affaire de M. de Roussillon et de moi, je vous dirai que vous avez tout pouvoir. (Bussy, VII, 167.) MARÉCHAUSSÉE, titre de maréchal

Pour Estrées, la longue amitié qui étoit entre lui et moi m’avoit obligé de lui faire un compliment sur sa maréchaussée. (Bussy, VII, i57.)

MARIAGE.

Deux cent mille francs ont été de tout temps un bon mariage. (Bussy, VII, 249.)

MÉCHANT.

Le chemin d’Ëpoisse à Vichy par Nevers est beaucoup plus méchant, et aussi long pour le moins que par ce pays-ci. (Bussy, V, s85.) MEILLEUR, ke (voyez BON, i°, ci-dessus, p. 5 18). Je vous trouve encore meilleure de près que de loin. (Bussy, VIII, 59.)

Je crois comme vous, Madame, que votre nièce m’a retrouvé meilleur après son absence. (Bussy, VIII, 5g.)

MÉPRIS.

Je trouvai cette maison (de Bourh’Mf) belle, et quand j’en cherchai la raison, après le mépris que j’en avois fait il y a deux ans, il me sembla que cela venoit de votre absence. (Bussy, I, 487.) MERCI.

À LA MERCI DE, au figuré

Elle (la vieille Toulongeon) ne se rendit point à mes raisons, et quand je vis cela, je la laissai à la merci de ses douleurs. (Bussy, V, 32o.) MERVEILLE.

Votre affaire est manquée et sans remède; l’on y a fait des merveilles de toutes parts. (Mme de la Fayette, IX, 243.) Il s’agit de la députation de Ch. de Sévigné.

Si elle (Mme de Sévigné) vous écrivoit en méchante humeur, elle pourroit vous dire quelque rudesse, et alors je ferois merveille de la redresser. (Bussy, I, SfiJ.)