MAR] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 77 lI."l.-nr 1 1
MARI, au figuré
Je suis un peu fâchée que vous n’aimiez point les madrigaux; ne sont-ils pas les maris des épigrammes? ce sont de si jolis ménages, quand ils sont bons. (Gr. VII, 3i.)
MARIAGE.
i° Au propre
IL. la mène chez M. de Gêvres, fait un mariage sur la croix de l’épée, couche avec elle. (Gr. VIII, 55a.)
Il donne deux cent mille francs à sa fille c’est un grand mariage en ce temps-ci. (B. VII, 247.)
2° Au figuré
La pensée de ce mariage de neuf ans avec un fermier, en comparaison de l’attachement passager d’un receveur, m’a frappée au dernier point. (Autogr. VII, 327.)
MARIONNETTE.
Pendant que le mari fait cette marionnette de guerre au dehors, la femme est aux prises avec Monsieur de Marseille. (Autogr. III, 286.) Il est question du siége d’Orange, par le comte de Grignan.
Nous avons gagné notre petit procès de Ventadour; nous en avons fait les marionnettes d’un grand; car nous l’avons sollicité. (III, 5og, 5io.)
MARMOTTER.
Quand je lui demande (ait duc de Ckaulncs) ce qu’il marmotte, il il se trouve. (IX, 140.)
MARQUE.
M. d’Aumont a envoyé un courrier au Roi, lui dire qu’on avoit vu. quelques marques de débris et de naufrage. (VIII, 249.) Nous avons tant de canon.tant de drapeaux. tant de prisonniers, que jamais aucune bataille rangée ni gagnée, depuis cinquante ans, n’a a fait voir tant de marques de victoire. (Autogr. X, 119O II s’agit de la bataille de Nerwinde.
Il y a dans tout ce qui vient de vous autres un petit brin d’impétuosité, qui est la vraie marque de l’ouvrière. (Gr. II, 5»5.) Voyez Ouvrier.
Vous auriez une paroisse de plus, dont vous striez le seigneur supérieur avec toutes les marques. (Autogr. VII, 214.)