est de prendre emploi aussitôt qu’il sera marié, et je ne l’en dissuaderai pas[1]. Sa maison de Cressia, qui sera sa demeure, est à deux journées de Chaseu et à trois de Bussy. Je donne à ma fille le bien de sa mère dès à présent[2], et je ne la fais pas renoncer à ses droits paternels.
Je vous rends mille grâces, ma chère tante, et à Madame de Grignan, de la part que vous me témoignez prendre à mon établissement ; vous ne sauriez toutes deux vous intéresser aux affaires de personne qui vous aime et qui vous honore plus que je fais.
1675
396. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.
Ce n’est pas seulement pour vous témoigner la part que je prends à l’affliction que vous avez de la mort du pauvre Chésières[3] que je vous écris, Madame ; c’est en-
- ↑ 11. « Et vous croyez bien que je ne l’en dissuaderai pas. » » (Ibidem.) — La phrase suivante manque.
- ↑ 12. « Je donne à ma fille les cinquante mille écus que j’ai eus de sa mère, c’est-à-dire je lui en paye sept mille livres d’intérêts. » (Ibidem.) — L’apostille de Mlle de Bussy a été omise.
- ↑ Lettre 396. — 1. Louis de Coulanges, seigneur de Chésières, mourut à Paris, le 21 avril 1675. Il fut enterré dans le caveau des Coulanges, dans l’église de la Visitation de la rue Saint-Antoine. Voyez la Notice, p. 145. — Cette lettre n’est pas dans le manuscrit de l’Institut.
tion, etc. » (Manuscrit de l’Institut.) — La phrase relative à la donation de la tante a été omise.