1676que j’ai eue d’en recevoir ; mais après avoir fait l’expérience du bonheur que j’ai eu d’être heureusement délivrée d’un fils, qui vit contre toutes les règles de la médecine, vous pouvez m’écrire en tout temps, et je croirai toujours vos lettres la bénédiction d’une maison. Avec cette certitude, vous jugez bien que je suis tranquille sur l’état où est Mme la marquise de Coligny. Je vous supplie, mon cher cousin, de lui faire tous mes compliments, et de recevoir les miens très-sérieux, et mille remerciements de votre souvenir. Je crois que vous aurez été fâché de la cruelle maladie dont ma mère a été tourmentée deux mois durant. Autrefois vous étiez foible quand elle se faisoit saigner[1] n’aurez-vous point crié de ses douleurs ? M. de Grignan vous assure de ses très humbles services.
Ma chère enfant, je ne veux pas forcer ma main ; c’est pourquoi voici le petit secrétaire.
Je vous apprendrai donc que, ne sachant plus que faire pour mes mains, Dieu m’a envoyé M. de Villebrune[2],