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{sep|lh=1}} 1676

604. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.

Trois mois après que j’eus écrit cette lettre, (no 580 p. 72), j’écrivis ce billet à Mme de Sévigné.
À Paris, ce 23e décembre 1676.

Elle est donc arrivée, cette belle Madelonne ; j’envoie le savoir ; assurément, si je n’étois fort enrhumé, je l’irois apprendre moi-même ; car après vous personne ne l’aime plus que je fais. Cet après vous a deux sens, et je dis vrai dans quelque sens qu’on le prenne : car je vous aime plus qu’elle, et il n’y a que vous qui ayez plus d’amitié pour elle que moi. Je veux aller dîner l’un de

    tous, sauf le premier, se retrouvent épars dans la correspondance de l’année 1676. Ce premier fragment pourrait être daté approximativement par les deux phrases qui le terminent dans l’édition de la Haye : il y est parlé de Mlle de la Charce, « autrement la guerrière Pallas », et nous croyons qu’avant la campagne de 1692 Mlle de la Charce n’avait eu aucune occasion de déployer son héroïque et viril courage ; par malheur cette fin du fragment manque dans l’édition de Rouen, et comme elle n’est pas nécessairement liée à ce qui précède, on peut la supposer extraite d’une autre lettre ; elle nous semble néanmoins se rattacher d’une façon assez naturelle au commencement, qui lui-même contient un nom que nous n’avons pas vu paraître jusqu’ici, et nous rejetons le fragment tout entier au dernier volume. Les autres fragments sont 1o un passage de la lettre du 24 mai 1676 (tome IV, p. 461) sur le bonhomme du Parc ; 2o la première des anecdotes racontées sur le duc du Maine dans la lettre du 7 août 1676 ; une transition joint ce second passage au premier ; au lieu de : « M. du Maine est un prodige d’esprit » (voyez plus haut, p. 10, lettre du 7 août, le texte tel que l’a imprimé Perrin), on lit dans les deux éditions de 1726 : « M. du Maine en est un (un miracle) pour l’esprit, » ce qui fait suite à : « le plus grand de tous (les miracles) seroit de vous le persuader, » de la lettre du 24 mai (tome IV, p. 461) ; 3o un passage sur le chevalier Tambonneau, placé dans Perrin à la fin de la lettre du 26 mai 1676 (tome IV, p. 466) ; 4o enfin la dernière phrase de la lettre du 7 août 1676 : « Adieu, ma très-chèrement aimée… » (plus haut, p. 12)