Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
1677
626. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ ET DE CORBINELLI À MADAME DE GRIGNAN.
À Livry, lundi 19e juillet.
de madame de sévigné.
Je fus samedi à Pompone ; j’y trouvai toute la famille, et de plus un frère de M. de Pompone qui avoit trois
- ↑ 10. Sur Guilleragues, voyez tome II, p. 460, note 11, et tome IV, p. 17, note 10. — Coulanges avait fait, sur l’air Enfin grâce au dépit, un couplet Sur un vieux lit de famille retrouvé à Sucy chez Mme Amelot (voyez tome II, p. 335, note 10). Ce couplet, inséré au tome I, p. 206, du Recueil de chansons choisies (2e édition), y est suivi d’une réponse en un couplet aussi et sur le même air : cette réponse est évidemment celle dont parle ici Mme de Sévigné. Guilleragues fait parler le lit, qui après avoir rappelé à Coulanges qu’il est né
Sur ses durs matelas plus de crin que de laine,
ajoute :
Les devins consultés cette même journée
Prédirent que du fils de Jeanne d’Ormesson
La fortune seroit bornée
Par quelque mauvaise chanson :
Voilà quelle est la destinée
De ce pauvre petit garçon,
Petit garçon.{{SA|Coulanges répliqua à cette réponse, toujours en un couplet et toujours sur le même air.
- ↑ 11 : Voyez ci-dessus, p. 117, note 5, et plus bas, vers la fin de la lettre du 15 octobre suivant, la note sur dom Robert.