1677 ne se fixe point à se représenter comme elle finira sa désastreuse aventure[1] :
Terminez mes tourments, puissant maître du monde[2]
Si elle pouvoit faire cette prière à Dieu, et qu’il voulût l’exaucer, ce seroit l’apothéose.[3]. Vous avez très-bien deviné, la Mouche[4] ne peut pas quitter la cour présentement : quand on y a de certains engagements, on n’est point libre. La Bagnols est partie ; la Mousse est allé avec elle : si vous pouviez l’attirer à Grignan pour donner quelques bonnes teintures à ce petit marquis, vous seriez trop heureuse ; et qu’il seroit heureux de vous voir !
- ↑ 11. Mme de Scudéry écrivait à Bussy, le 28 janvier 1678, que Mme de Ludres avait demandé à Monsieur la permission de se retirer aux dames de Sainte-Marie du faubourg Saint-Germain (rue du Bac). Monsieur alla trouver le Roi pour connaître ses volontés, et le Roi répondit : « N’y est-elle pas déjà ? » Voyez la Correspondance de Bussy, tome IV, p. 21.
- ↑ 12. Ce vers revient trois fois dans la 1re scène de l’acte Ve de l’opéra d’Isis, représenté pour la première fois par l’Académie royale de musique en 1677, devant le Roi, à Saint-Germain en Laye, le 5 janvier. Au commencement de la scène, le vers cité est suivi de ceux-ci :
Sans vous, sans votre amour, hélas !
Je ne souffrirois pas.
Réduite au désespoir, mourante, vagabonde,
J’ai porté mon supplice en mille affreux climats…
Voyez de quels maux ici-bas
Votre épouse punit mes malheureux appas…Et Jupiter répond à la scène II :
Il ne m’est pas permis de finir votre peine, etc.
- ↑ 13. Voyez Isis, acte V, scène dernière.
- ↑ 14. Mme de Coulanges. (Note de Perrin.)