1687 moi, et en frais et réparations et ports de lettres ; et gardez-moi encore une autre somme dans quelque temps ; car je vous jure, Monsieur d’Herigoyen, que si je ne recevois ce soulagement par vos soins, je serois cette année dans le dernier embarras.
Voilà toutes mes volontés, et je pense que vous n’aurez plus qu’à les exécuter. Il vous viendra peut-être des ventes cette année, qui vous consoleront de tout, et vous feront riche. N’allez point à Vannes que je ne sache, afin d’écrire à mon ami M. de la Lonnelaye, qui vous rendra des services considérables. Vous ne m’avez point dit si M. de Mauron[1] avoit reçu ma lettre honnêtement. Mandez-moi si vous établissez votre ménage au Buron, et à qui j’écrirai en votre absence.
Adieu, mon cher Monsieur d’Herigoyen : continuez vos soins et votre vigilance, dont M. Revol et M. de Trévaly m’ont tant dit de bien, et dont j’espère sentir les bons effets. Je n’ai point votre bail. Songez à ma lettre de change de deux mille six cents francs[2] le plus tôt que vous pourrez, et faites toutes les poursuites et réparations que vous jugerez à propos : vous serez avoué de tout.
Suscription : Pour Monsieur d’Herigoyen.