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lui conviendra? Pour moi, je comprends que cela s’adresse à Monsieur votre fils, et en attendant que j’aie démêlé ce bruit, je vous en fais mes compliments, mon cher cousin et à vous, ma nièce, et je me réjouis de ce commencement. Il n’avoit pas suivi Monseigneur; ce bien lui est venu lorsqu’il y pensoit le moins.
Corbinelli est en Normandie avec le lieutenant civil. Je crois que vous savez que pour ôter toute inquiétude à Mme de Montataire, le chanoine a pris la peine de se laisser mourir : vraiment cela est d’une honnêteté dont je ne la croyois pas capable, car elle m’avoit assuré, il n’y a pas longtemps, qu’elle savoit bien qu’elle ne gagneroit jamais rien contre la Montataire, mais qu’ell aimoit mieux se tourmenter à l’excès que de la laisser en repos. Je souhaite qu’elle n’ait pas porté ce sentiment-là en l’autre monde[1]
Vous savez les nouvelles des morts et des blessés de Philisbourg mais, je vous apprends les morts toutes simples de Mmes de Mesmes[2] et de château-Gonthier8[3]; et puis nous irons après les autres j’y pense toujours, mon ami.
- ↑ 6. Voyez la lettre du 25 octobre précedent
- ↑ 7. Voyez la lettre du 8 octobre précédent, p. 200, et la note 14.
- ↑ . Louise, fille unique de Louis Girard, seigneur de la Cour des Bois, un des plus anciens maîtres des requêtes (reçu en 1654), première femme en octobre 1678 de Nicolas-Louis de Bailleul, marquis de Château-GontMer, neveu de la marquise d’Uxelles, conseiller au parlement en 1677, président à mortier en survivance depuis l’an 1685, mort le 17 avril 1714, à l’âge de soixante-trois ans. La mort de Mme de Château-Gonthier est annoncée par Dangeau au 19 septembre 1688.
livres, et une abbaye à son frère. » (Journal de Dangeau, 1er novembre 1608.) Voyez plus loin, p. 260, la lettre du 14 novembre.