Divines sont occupées à consoler les vapeurs de l’abbé Têtu, qui sont trop fortes, et qui lui ôtent le sommeil.[1]« M. du Bois, dont la capacité sur la santé est infinie, traite aussi cet abbé ; il vous rend[2] mille grâces des souvenirs obligeants que vous avez de lui. Voilà notre quartier. J’y fus hier rendre mille visites que je recois pour votre chevalerie entre autres, M. de Richebourg[3], Mme de Maisons, qui est toute Grignan. Le marquis y avoit été[4] et l'avoit très-bien entretenue ; il est fort façonné ; je suis affligée que vous ne le voyiez point.
Monsieur le chevalier est incommodé de sa haute réputation on le prend pour témoin des vies et mœurs ; ses amis s’en font honneur. TI se traîna hier chez Monsieur de Paris[5], et lui dit qu’il avoit fait un effort pour venir devant lui, tâcher de détromper le monde de la fausse réputation de M. de Beauvilliers ; il leva la main, et dit sérieusement ce qu’il en pensoit la main ne lui sécha point[6]. Il en fera dimanche autant pour M. de Dangeau. Il vous mandera ce soir tout ce que vous aurez à faire. J’en reviens toujours à dire : « Ce qui est bon est
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- ↑ 9. « Et lui ôtent le sommeil. » (Édition de 1754.)
- ↑ 10. Ce membre de phrase « il vous rend, etc., » manque dans le texte de 1737 ; et les mots « Voilà notre quartier, » dans celui de 1754, qui, après vous avez de lui, continue ainsi « Je fus hier dans notre quartier, etc. »
- ↑ 11. Sans doute le beau-père du fils de d’Harouys. Voyez ci-dessus, p. 44, et une note à la lettre de Mme de Coulanges du 2 5 octobre 1696., qui vous adore
- ↑ 12. « Avoit été chez elle. » (Édition de 1754.),
- ↑ 13. Suivant l’article XX des statuts de l’ordre du Saint-Esprit, l’information de religion, vie et mœurs des commandeurs (voyez ci-après, p. 413, note 1) doit être faite par l’archevêque ou l’évêque du diocèse où réside l’élu. (Note de l’édition de 1818.)
- ↑ 14. Souvenir biblique voyez le IIIe livre dès Rois, chapitre XIII, verset 4.