Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 9.djvu/615

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avant la fin du bail, dans ma terre de la Visitation[1]11, que d’y demeurer trente-cinq ans. Je n’ai donc plus qu’à vous dire, mon très-cher, que je n’ai point reçu cette lettre dont vous me parlez, où le cardinal de Bouillon et l’abbé de Polignac avoient écrit ; je la regrette fort j’y aurois fait au moins une prompte réponse. Je me réjouis que Sanzei soit capitaine : il ira son chemin,; je le souhaite, et que vous m’aimiez toujours. Je ne suis jamais surprise que vous soyez aimé ; mais j’admire votre bonheur de l’être de M. et de Mme de Nevers : rien n’est meilleur, chacun en son espèce.

  1. . C’est-à-dire dans le lieu où elle avoit dessein de se faire enterrer, si elle mouroit à Paris. (Note de t’édition de 1751.)