Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/108

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gz INTRODUCTION. est à remarquer que ce dernier volume est écrit jus- · qu’au dernier feuillet, et la dernière lettre, la dernière page, est de l`écritu.re du même copiste qui a écrit la presque totalité du manuscrit. Comment, en faisant re· lier un recueil aussi important, n`a-t—on pas pris soin K de faire mettre à la fin du dernier volume un certain nombre de feuillets en blanc, de feuillets de réserve, pour y transcrire les lettres qu'on pouvait espérer dé- couvrir plus tardP Si ces feuillets, qu`on trouve pres- que toujours en pareil cas, manquent ici absolument, n'est-il pas naturel d`en conclure que ce volume, qui n’est nulle part et d`aucune manière indiqué comme le dernier, ne l'était pas en effet, et que la En du manu- scrit, peut-être la moitié, a été perdue? N°est—il pas bien étrange, d`ailleurs, que ce recueil, qui a été fait, nous l'avons démontré, après ceux qui ont servi à faire les éditions de Rouen et de la Haye, et vraisemblablement sous la direction et par les soins des mêmes personnes que ces derniers, ne renferme qu`une partie des lettres que ceux-ci contenaient? N’y a-t—il pas là une nouvelle preuve, et, a ce qu'il semble, une preuve presque certaine, que nous n’avons qu'un recueil tronqué, qu`une moitié du recueil primitif`, et qu’on peut, par conséquent, et qu`on doit conserver l`espoir de retrouver un jour les dernières parties, qui réunies aux premières nous mettraient en possession, pour le tout, — dans un état presque aussi satisfai- sant qu`on puisse le désirer, —- d`un chef-d`œuvre ines- timable P Ces considérations sont asstuément encourageantes,