Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/119

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LNTBODUCTION. m3 M. Monmerqué et de ses continuateurs, est certaine- ment incomparablenœnt supérieur au texte ancien, au texte de pure convention établi par Perrin; mais il est encore lui—mê1ne, —-— il serait puéril de le dissimuler, -—- très-défectueux. Si chaque source qui a servi à le former a fourni aux savants éditeurs un contingent précieux d'a-· méliorations, chacune aussi, par un revers de médaille inévitable, a Fourni son contingent d°erreurs, et si la mesure du bien dépasse de beaucoup celle du mal, ce dernier cependant reste grave et Fort étendu. Dans quelle mesure sera-t-il réparé ? Il ne le sera pas entièrement, mais il le `sera dans une proportion notable. — Le nouveau manuscrit renferme, on l°a vu, non pas toute la correspondance de Mme de Sévigné avec Mme de Grignan, mais la moitié environ de cette cor- respondance. Les lettres qu’il contient sont en général des reproductions fidèles et complètes des originaux, ct · celles, relativement en petit nombre, auxquelles des rc- ` trancbements ont été faits, n°ont pas subi daltérations dans les parties qui ont été conservées, ou n'en ont éprouvé que deccidentelles et de peu dïmportance. Pour la moitié de la correspondance, le nouveau ma- nuscrit f`ourni1·a donc un texte sur et presque partout complet, qui donnera le moyen de combler les lacunes, de réparer les mutilations, et de faire disparaître tou- tes les altérations et tous les déformements qui dépa- rent encore l'œuvre charmante de Marie de Babutin. Pour la partie même de la correspondance qu°il ne t reproduit pas, le nouveau manuscrit ne sera pas à beau-