- 32 INTRODUCTION.
dant, et nous l’avons retrouvé plus tard, étrangement déiiguré, il est vrai, et hors de sa place, dans Perrin. Voici ce qui était arrivé : Perrin, qui, dans sa première édition, avait complé- . tement retranché les deux passages, avait jugé à pro- pos, dans la seconde, bien qu`ils fussent très-divers, ainsi qu`on l`a vu, de les fondre, de les amalgamer en- semble, et quoique dans le mélange qu’il en avait fait, le fragment de la lettre du :24 juillet eût fourni de beaucoup la plus grosse part, il avait plu à l'éditem· de mettre le passage ainsi arrangé dans la lettre du 26, à la place qu’occupait le second fragment, dont il ne restait cependant qu`un lambeau dans la rédaction nouvelle. Perrin, en effet, faisait dire à Mme de Sévigné : « Il est certain que l’ami Ide Quautova dit à sa femme et à son curé par deux fois : « Soyez persuadés que je n’ai pas « changé les résolutions que j’avois en partant; fiez-vous à ma « parole, et instruisez les curieux de mes sentimentsî. »> Il sudit de rapprocher de ce texte les deux passages que nous avons rapportés plus haut d`après notre an- cienne copie, pour comprendre et apprécier la combi- naison d’où il est sorti. Perrin a substitué le curé de la paroisse, dont il n'était question que dans le second passage, au Dauphin, qui ne Sgurait que dans le pre- mier et dont il n'est plus parlé, et pour le surplus il a complétement laissé de côté le second fragment, dont il a donné la place au premier. Les derniers éditeurs , trouvant dans le Grosbois le x. Édition de 1755, tome III, p. I08« A