· 2.08 INTRODUCTION. très-légère Mme de Coulanges, tantôt sur Mme la du- chesse de Ventadour, la future gouvernante des enfants de France, mais qui alors, épouse jeune et belle d`un mari célèbié par sa laideur, pouvait facilement être · soupçonnée de relations galantes. _ Voici les principaux passages qui se rapportent à cette mésaventure et qui ont servi de base aux conjectures clontil vient d`être parlé : nous les rapportons tels que les donne la correspondance imprimée; un seul d’ail- leurs se trouve dans notre manuscrit : · Lettre du 21 juin 1680. << Comment voulez-vous que je le marie (Charles de Sévigné) î' Le voilà attaché à sa grosse cou- . sine de V .... Il m`en parle très—plaisamment; c’est bien par là qu’on marche à la fortunell >> .- Lettre du 26 juin x68o. cc ll me puroît que mon fils est ii Fontainebleau, sans 'être à la cour. On me mande de plusieurs endroits qu’il est toujours dans une grande, grande maison, , où Fon doit croire qu’il se trouve bien, puisqu’il y est tou- l · ·' 0 I Jours ~. » Lettre du 7 juillet 1680. <¢ Mon [ils a eu un accès de lièvre; il espère qu’elle sera, comme Fannée passée, dans la règle des vingt-quatre heures. On me mande qu’il est incessamment avec la duchesse de V .... Vous savez comme on aime cette conduite en ce pays-là, et combien elle est ridiculiséc. Ce qui est de vrai, c’esi: qu'il n’aime pas du tout la duchesse, et que c’est pour rien qu’il prend un air si nuisible?'. » Lettre du el, juillet 1680. << Mon Els me parle de la grosse cousine d’une étrange Eicon: il ne desire qu'une bonne cruelle pour le consoler un peu; une ingrate lui paroît une chimère : voilà le style de Mme de Coulunges, dest celui dont il se sert;
- 1. Lettre 822 (VI, 476, note 28).
2. Lettre 824 (VI, 488, notes rg et 20). 3. Lettre 828 (VI, 515, notes 39 et tio). i " `
