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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/226

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210 INTRODUCTION. ni la parente ni même l’alliée de Charles de Sévigné, dont les relations galantes avec ce dernier avaient d’ail- leurs cessé depuis déjà assez longtemps, et à laquelle enfin Tépithète qui, dans ces passages, accompagne tou- jours le titre de cousine ne devait pasiconvenir davan- tage. p · Mais, s`il ne s'agit que <l'une seule et même personne, —ce que nous admettons sans dîflieulté, Q- quelle est cette personne? quelle est cette grosse cousine, en même temps duchesse, et de fort gmmle maison, qui suivait la , cour à Fontainebleau, et que, -— pour son inalheur, - Charles de Sévigné fréquentait si assidûment? L’auteu1· de Yexcellente notice déjà citée, M. Mesnard, a pensé qu°il Siagissait de la duchesse de Vcntadour ', à la- quelle M. VValckenaer appliquait déja une partie de nos passages, et que son titre de duchesse, Pinitiale de son nom, le renom de galanterie qu’elle avait à cette épo- que, et peut-être aussi le mot bien connude Mme C0r~ miel', semblaient sicparfaitement désigner. Mais la duchesse de Ventadour, pas plus que Mme du Gué Bagnols, n’était à aucun degré parente de Charles de Sévigné, ni son alliée; et ce n’est pas cependant sans raison que Mme de Sévigné a énoncé plusieurs fois 1. Notice biographique sur Jfadame de Sévigné, p. 215 et 2K6 : « Ily avait une grande maison, dont il (Charles de Sévigné) ne sortait pas. C’était la maison d’une duchesse, que Pon croit bien être la duchesse de Ventadour, future gouvernante des enfants du duc de Bourgogne, séparée depuis peu de son mari, dont la laideur était célèbre, et fort longtemps galante avant de devenir dévote. au 2. Voyez la lettre du II septembre 1676, fin du rc? alinéa Qlettre 576, V, 55}.