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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/270

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254 LETTRES INÉDITES I I 6.;, 1 venceià la Bretagne : notre d`Hacqueville me conduit dans cet arrangement ‘°. - Votre évêque “ qu’est-il devenu ? Fattends du But", •\ ' 1 . • 5* (IUC] 3.1 CDVOYC 3.].1 1`I1€SS3g€I' POUP SH,VO1I‘ OC qu 1lS 0I1lL fait de votre loallot : il y a deux mois qu’il est parti; il fut adressé à Lyon, au secrétaire de Monsieur l’Inten- dant ‘°. Laissez-vous bien surprendre, je vous prie, aux mi- roirs de Grignan 2 il ne faut jamais payer de dégoût les plaisirs et les surprises que nous font ceux qui nous aiment. Le cœur de l’Abbé"’ est pour vous comme si

3. Voyez. la lettre 148, 4s alinéa (H, 126).

14. [Févêque de Marseille, Toussaint de Forbin Janson. 15. Homme de confiance, souvent employé par Mme de Sévigné et par Mme de Grignan, et dont le nom revient assez fréquemment dans la correspondance à cette époque. =

6. M. du Gué Bagnols, intendant de Lyon; voyez ci—dessns la

note :4 de la lettre 1. I xy. Christophe de Coulangcs, abbé de Livry, oncle de Mme de Sévigné, qu'on n’appelle encore dans la correspondance que l’Abbé, mais qu’on appellera bientôt le bien Bon. Nous avons cru assez longtemps que Mme de Sévigné avait entendu désigner ici Louis- Joseph Adhémar de Monteil, abbé de Grignan, qu’on appelait à cette époque le bel Abbé et qui, nommé d’aboxd évêque d’Évrewz, (x68o), devint plus tard évêque de Carcassonne. L’abbé de Grignan était alors en effet, à ce qu’il·seml>le, en Provence, auprès de sa belle-sœur (voyez lalcttre du 6 mai 1671, 7** alinéa, ll, 203), et on pourrait penser que Mme de Sévigné répondait à un passage d’nne lettre de sa lille, qui lui aurait dit avoir été surprise aux miroir: de Grignan par le bel Abbé. Mais dans une autre lettre, dont le texte doit inspirer toute confiance, car Poriginal s’en est conservé, dans la lettre du 2I juin 167x., écrite un mois plus tard, Mme de Sévi- gné parle de nouveau des miroirs de Grigmzn, et à leur sujet, il est encore question de l’Abbé, -—· de l’Abbé, sans aune désignation, -—·· du même abbé sans aucun doute dont on avait déjà parlé p1·écédem— ment, et, cette fois, c’est bien certainement de Pabbé de Livry, du bon abbé de Coulanges, qu'iI s’agissait, qui avait donné, parait-il. ‘ ' ces miroirs, ou doi moins quelquesmus, et reçu, à cette occasion, les- remcrcîments obligés (lettre :77, 3• avant-dernier alinéa, II, 25:) :