266 LETTRES INÉDITES Af I 'Z G 7 I Mme de Coulauges° nous aurions mal dormi. J Zweig donné l°ulu1·me à Monsieur d` Uzès °, mais j°en uvois rete- sembléc des communautés en Provence. u Ces menaces toutefois, grâce 5. la conduite pruclentc du comte de Grignan, ne furent pas · suivies d’effet. — Sous Louis XIII, avant que les anciens Etats dc _ Provence eussent été remplacés par I’Assemblée des Communautés (voyez plus haut la note 4 de la lettre 1, et plus loin la note IO de ' la lettre 22}, le don gratuit annuel nlétait, en temps ordinaire, que de deux cent quarante mille livres (Mémoires sur la Pnwencc, tome II, pages 650 ct 651, manuscrit in—8°, composé dans les dernières au- I nées du dix—scptîèmc siècle "'); mais par la suite il continua à s’ac—- -c1·0ître et fut porté successivement à six cent mille livres ct même ii huit cent mille en 1689; il futplus tard réduit à sept cent mille livres, et c’cst à cette somme qu’0n le voit fixé en rpm (Deppirxg., C'oi·rcspondan<=c àdmîuî.su·atiwa, tome I, pages S2: et 417). 3. Max·ie·-Angélique du Gué Bagnols, [ille de Pintcndaxnt de Lyon et femme de Plnilippc-Emmanuel de Conlahgcs. Elle était la nièce par alliance de Michel le T ellîer, père (lu inarquîs de Lonvois. Voyez la note 1 de la lettre 233 (II, 452). · 4. Oncle du comte, dc Grignan; voyez plus haut la lettre x, note 2. "‘ Cc manuscrit, dont nous avons fait Pacquisition au cours même de Pim- pression de notre recueil, et qui nous a foumisur plusieurs points des rcnsci- gnements précieux que nous n’nvions pas trouvés ailleurs, mais dont malheu- reusement nous ne possédons que le tome II, a fait partie dela belle bi- bliothèque, si riche en manuscrits, rassemblée par les Lzxmoignon pendant lo cours des di:-septième et dix-huitième siècles, et qui, vendue et dispersêc it ln suite de la Révolution, passa ou grande partie en Angleterre. Il figure en effet smrlcs catalogues imprimés de ladite bibliothèque (Catalogue des livres imprimés et manuscrits de la bibliothèque de M. de Lamoignon, président nu Parlement, Paris; :770, in-folio, pages 43: et 5:13; idem, Paris, xçgn, 3 vol. in-8°, à la fin du tome II, catalogue particulier des manuscrits, page 36, n' 31 5), sons lc titre : Mémoires concernant le pays et le gouvernement de Provence, etc., et des marques certaines attestent ix lu fois sn provenance et son identité. Il se composait primitivcmcnt dc quatre volumes, qui devaient porter chacun, comme le nôtre, sur le revers de la couverture, Pax libris (BLBLIOTKEGA Luxo- MANA), sur un des feuillets intérieurs, le cachet (un L surmonté ¢l’un mor- tier), et sur le dos de la reliure, le chiffre (deux G et deux D croisés dos En dos et deux L croisés de face}, qu’on voit figurer sur la plupart des manuscrits qui ont fait paz-tie de la célèbre bibliothèque. Le catalogue de 17170 (page 431} mentionne les quatre volumes comme inscrits sous les lettre et numéros 3 T 826···829, ct le volume que nous possédons porte en effet Pinscription 3 T 827 qui devait être effectivement celle du tome II. Il est vivement à désirer que les trois autres volumes ne soient pas détruits, et nous serions heureux si cette note eontrilmnit un four à les faire 1·et1·ouvex·. `
