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Page:Sévigné Lettres édition Capmas 1876 tome 1.djvu/291

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de cette aimable société, et qu'on la rebute. L`abbé d°Effiat" m'a tort divertie : ne le nommez pas en écrivant ici. Mme de Langeron‘“ ne veut plus voir sa sœur.

Je vous embrasse, mon ange , avec une tendresse qui me brûle le cœur. J`oubliois de vous dire que M. de Pompone me prie cle vous faire ses compliments. M. et Mme de Coulanges vous en font mille, et le bon abbé". _,j_,_ , Ma tante" est toujours très-mal. La MousSe’° vous I adore; nous parlons souvent de VOUS; mais qui eSt—·ce qui ne m’en parle pas ? et qui ne souhaiteroit point votre - établissement au milieu de la Cour? Y a-t-il rien qui vous vaille l'u.n et l’autre?

Hélas ! ma bonne, voici encore un peut bout de l'an, mais que je sens bien cruellement : il y a demain un

Fiennes et de Mme de Montsoreau, dans la lettre de Charles de Sévigné citée plus haut (note zx), et dont Mme de Sévigné laisse encore soupçonner la conduite galante dans la lettre du 24 avril ixôjï (Il, 185, note 4).

  • 14. L’ab'bé Jean Coiliîer Ruzé cl’EfHat, frère de Cinq-Mars, et oncle du marquis d’EfHat dont il est question dans la note I0 ei-dessus; Mme de Sévigné Pappelait en plaisantant son mari; voyez

la lettre du 26 octobre 16;-1, z¤ alinéa, note 5 (II, 401), et la note 5 dela lettre 55 (I, 440).

15. Voyez la note 8 ne la lettre 378 (IH, 402)Ã '

16. L’ahb<-S de Coulangc.`

17. Mme de la Trousse.

18. L'abbé de la .1*/Iousse; voyez la note 2 de la lettre 162 (ll, rg:). On croit, sur la foi d’un couplet publié par M. Walekenaer, Mémoires, tome IV, page 349, qu’il était enfant naturel du père de Mme de Coulanges.

19. Mme de Sévigné écrivait ainsi le 3 février 1671. Il résulte nettement de ce passage, que Mme de Grignan partit de Paris et quitta pour la première fois sa mère pour se rendre en Provence, le 4 février 167 1,: 6î non le 5, comme 1'affirment tous les biographes, qui se sont laissé tromper par Ia date de la première lettre écrite par Mme de Sévigné à sa fille. Cette lettre est cn effet du 6 février, et on en a inféré que Mme de Grignan était partie la veille : ¢ Dès la première phrase de cette lettre, — dit M. ’Walcke—